L’empreinte carbone d'un voyage au Mexique : étude de cas
L’empreinte carbone correspond aux impacts environnementaux causés par les déplacements touristiques et d’émissions de gaz à effet de serre. Ce dernier est une nuisance pour la santé de la population et de la richesse touristique. Les déplacements aériens sont très sujets à l’émission de gaz CO2, que chacun doit compenser, mais par quel moyen ?
Le Mexique n’en est pas épargné. Ce pays est un lieu de tourisme de masse doté d’une émission importante de gaz à effet de serre tous les ans. C'est pourquoi, pour commencer, il est recommandé d'opter pour des destinations secondaires pour diminuer l’effet de serre et ainsi protéger notre planète.
Compenser l’émission de gaz CO2
Les déplacements aériens produisent généralement entre 2 à 5% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Il est certain que prendre l’avion est une façon plus confortable de voyager pour atteindre le Mexique et, par exemple, profiter d’un bon coucher de soleil à Chichen itza. Toutefois, il est plus avisé de voyager en classe économique qu’en classe affaires.
C’est plus bénéfique d’un point de vue économique pour les familles nombreuses, mais aussi plus écologique. Plus de personnes dans le même appareil équivalent à moins d’émissions de gaz par trajet.
Peu de gens refusent un surclassement de voyage puisque cela permet un déplacement plus reposé et plus conditionné. Vous pouvez alors compenser votre émission de gaz à effet de serre autrement ; on vous invite à équilibrer vos déplacements. Le mieux est de partir moins souvent et rester en voyage plus longtemps. Optez pour les vols directs, ces derniers sont moins nocifs à l’environnement que les vols en escale. À savoir que l’avion consomme plus de carbone lors de son décollage que le trajet du vol.
Voyager sans laisser trop d’empreinte
Le Mexique est connu pour être le pays de la fiesta. Hormis la consommation de carbone lors des déplacements, une forte concentration de touristes sur un même lieu dégrade l’environnement, mais aussi la richesse touristique. Ainsi, il faut privilégier des villes moins concernées au tourisme de masse. Chichén Itzá est un lieu propice pour les randonnées. Cette ancienne ville maya dispose de plusieurs sites incontournables dans la péninsule de Yucatán et au Mexique. Réputé pour être le principal centre religieux du pays, c’est un site parmi les mieux conservés du Mexique.
Optez pour des moyens de transport plus écologiques comme la marche pour les explorations. Découvrez le Castillo puis continuez le voyage afin de contempler le Tzompantli et le terrain de jeu de balle. Vous pouvez aussi circuler à vélo pour explorer les mystères de Chichén Itzá. Mais avant, arrêtez-vous pour la Caracol, un lieu d’étude de l’astrologie dans l’ère maya. Chichén Itzá est aussi une destination pour une évasion aquatique. La cénote Ik Kil, autrement appelé le bleu sacré vous épatera avec son eau bleue cristalline.
Évitez de prendre des véhicules personnels et privilégiez plutôt les transports en commun tels que le bus qui est disponible de 8h du mat à minuit ou les taxis collectivos. Évitez aussi la surconsommation de produits jetables ou manufacturés en plastique comme les bouteilles d’eau et essuie-tout. Pensez au tri et au recyclage !
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